Les thèmes de l’inclusion, de la communication interculturelle et de la participation rappresentent les terrains où sont en jeu les plus grands défis pour la construction d’une cohabitation et d’un savoir vivre ensemble ordonnés et civils auxquels nous aspirons tous. Aujourd’hui il est cependant nécessaire que chacun de nous fasse un effort de réflexion sur les facteurs réels d’intégration. Actuellement il reste bien peu de l’image de l’étranger qui a dominé le débat sur l’immigration en Europe pendant un certain temps: la personne arrivant à la recherche d’un travail et de meilleurs conditions de vie, ayant choisi volontairement de laisser son propre pays, image qui impliquait dans l’imaginaire collectif la propension à accepter conditions de logement et de travail malaisées en direct parallèle avec les standards de vie du pays d’origine ; l’instabilité du projet migratoire et par conséquent sa possible réversibilité. Aujourd’hui, au contraire, les perspectives du phénomène migratoire se positionnent autour d’un projet de stabilité de la part des étrangers. La stabilité du phénomène implique notamment des attentes par rapport au futur, surtout en ce qui concerne les enfants. Il suffit de penser au marché du travail où se reversera le pacte tacite de la soit-disante « intégration subalterne » qui a favorisé l’acceptation des immigrés : la deuxième génération est en effet moins disponible à accepter les travaux délaissés par les autochtones mais qui ont cependant permis à la première génération d’immigrés d’obtenir une certaine insertion socio-économique. Du point de vue des politiques publiques cela implique une forte prise en charge de ce thème de la part des organismes publics, et en cela les villes ont fortement besoin d’être soutenues et épaulées par les gouvernements nationaux et par l’Europe, notamment à travers un rééquilibrage des ressources. En 2004, 29 millions d’euro ont été dépensés en Italie pour financer les politiques de soutien à l’intégration, contre 115 millions destinés à contraster l’immigration, mais je pense que cela doit être une situation commune à beaucoup de pays.
Conferenza "Security, Democracy and Cities, the Saragoza Manifesto". Comunicazione sul tema "Les nouveaux défis au niveau local pour une société multiculturelle" / Pighi, Giorgio. - ELETTRONICO. - (2006), pp. 1-5.
Conferenza "Security, Democracy and Cities, the Saragoza Manifesto". Comunicazione sul tema "Les nouveaux défis au niveau local pour une société multiculturelle"
PIGHI, Giorgio
2006
Abstract
Les thèmes de l’inclusion, de la communication interculturelle et de la participation rappresentent les terrains où sont en jeu les plus grands défis pour la construction d’une cohabitation et d’un savoir vivre ensemble ordonnés et civils auxquels nous aspirons tous. Aujourd’hui il est cependant nécessaire que chacun de nous fasse un effort de réflexion sur les facteurs réels d’intégration. Actuellement il reste bien peu de l’image de l’étranger qui a dominé le débat sur l’immigration en Europe pendant un certain temps: la personne arrivant à la recherche d’un travail et de meilleurs conditions de vie, ayant choisi volontairement de laisser son propre pays, image qui impliquait dans l’imaginaire collectif la propension à accepter conditions de logement et de travail malaisées en direct parallèle avec les standards de vie du pays d’origine ; l’instabilité du projet migratoire et par conséquent sa possible réversibilité. Aujourd’hui, au contraire, les perspectives du phénomène migratoire se positionnent autour d’un projet de stabilité de la part des étrangers. La stabilité du phénomène implique notamment des attentes par rapport au futur, surtout en ce qui concerne les enfants. Il suffit de penser au marché du travail où se reversera le pacte tacite de la soit-disante « intégration subalterne » qui a favorisé l’acceptation des immigrés : la deuxième génération est en effet moins disponible à accepter les travaux délaissés par les autochtones mais qui ont cependant permis à la première génération d’immigrés d’obtenir une certaine insertion socio-économique. Du point de vue des politiques publiques cela implique une forte prise en charge de ce thème de la part des organismes publics, et en cela les villes ont fortement besoin d’être soutenues et épaulées par les gouvernements nationaux et par l’Europe, notamment à travers un rééquilibrage des ressources. En 2004, 29 millions d’euro ont été dépensés en Italie pour financer les politiques de soutien à l’intégration, contre 115 millions destinés à contraster l’immigration, mais je pense que cela doit être une situation commune à beaucoup de pays.File | Dimensione | Formato | |
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Descrizione: Comunicazione su Les noveaux défis au niveau local pour une societé multiculturelle
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